Equilibre psychologique
La richesse des femmes
Mission de la mère
Le domaine de la femme est avant tout son foyer. Toute son activité doit être tournée vers la famille, les enfants et le mari. Dans un monde idéal, hors nécessité économique, la femme ne doit pas quitter le foyer. Cet impératif papal est très clair. En d’autres termes, si l’on peut vivre avec un seul salaire et permettre ainsi que la femme reste au foyer, alors nous avons le devoir de nous passer du deuxième salaire si celui-ci doit mettre la femme hors du foyer.
Pie XII rappelle cette vérité fondamentale (allocution aux jeunes époux, le 26 juin 1940) :
« C’est un fait hors de doute que la femme peut contribuer plus que l’homme au bonheur du foyer. Au mari incombe la tâche d’assurer la subsistance et l’avenir des personnes et de sa maison […] ; à la femme ces mille petits soins, ces mille petites attentions, tous ces impondérables de la vie quotidienne qui donnent son atmosphère à la famille […]. N’est-ce pas une vérité que c’est la femme qui fait le foyer et qui en a le soin, et que jamais l’homme ne saurait la remplacer dans cette tâche ? »
C’est très clair. La femme au foyer, c’est l’essence même de la vocation de la femme. Cette vocation est à l’image de celle de la Vierge Marie, mère de Dieu. Comme Marie a permis à Dieu de nous racheter, la mère de famille continue l’œuvre du Salut au sein de son foyer en y transmettant la foi et l’amour de Dieu. Cette mission, qui s’apparente à un sacerdoce, cette mission sacrée, doit être vécue à sa juste valeur, avec tout le don de soi qu’elle réclame, comme le dit saint Pie X : « L’âme des petits enfants de France vaut bien tous les sacrifices faits en leur faveur. »
Voilà la noblesse de la mission de la femme. Dans les faits, la femme assure « mille petits soins, ces mille petites attentions, tous ces impondérables de la vie quotidienne qui donnent son atmosphère à la famille » :
- conseil et soutien de son mari ;
- maîtresse de maison – garante de l’atmosphère, de ce lien immatériel qui unit les cœurs d’une même famille ;
- trésorière (tenue des comptes) ;
- confidente (douceur et écoute) ;
- psychologue (éducation, sens des âmes, empathie) ;
- docteur (corps et âme) ;
- intendante (cuisine, ménage, literie, habillement) ;
...et tout le reste, sans cesse, à chaque instant, comme le ciment tient les pierres, comme l’air remplit tous les recoins d’une pièce sans quoi on étouffe. C’est dans la répétition des petites choses du quotidien que la femme se sanctifie, qu’elle fait son salut, qu’elle peut devenir comme toutes ces mères qui sont derrière tous les saints. Saintes elles-mêmes de cette sanctification.
Les dangers actuels qui pèsent sur les mères
Féminisme
Inutile de s’étendre sur ce point. Oui, le féminisme tue la femme. Il en fait un objet pour le plaisir des hommes, il l’éloigne de sa mission, la stérilise, l’embauche et l’exploite en entreprise, la déshabille et la livre à tous les regards, la profane sans jamais lui offrir la sécurité et la sérénité du mariage, sans jamais lui donner l’amour, le vrai amour, celui qui, fondé sur la volonté, comble les cœurs. Combien de femmes écartelées entre enfants et travail ? Combien de femmes seules ? Combien de femmes en burn out et dépression ? Combien de femmes violées ? Combien de femmes divorcées, mangeant le pain de la misère ? Combien de femmes trompées, trahies, stériles, gavées de pilules, sans enfants, tristes et rageuses, accrochées aux lubies contemporaines au point de mordre et salir tout ce qui leur rappelle la grande trahison de leur nature ?
Difficile dans ce contexte pour la femme chrétienne de se sentir considérée dans sa vocation. Parfois, cette ambiance délétère, qui au prétexte de « libérer » les femmes, les isole et les enchaîne, influence nos foyers, fait douter de la beauté salvatrice de la mission de la mère de famille catholique. Si les femmes perdent le sens de leur rôle, c’est toute la société, c’est la vie elle-même qui dépérit.
Réseaux sociaux
Il est important de souligner ce point. Tout le monde sait que l’usage excessif des réseaux sociaux nuit à l’équilibre personnel et, ainsi, à l’équilibre du couple et du foyer. Cela parce qu’on y passe trop de temps (combien de temps passons-nous sur nos téléphones ? Instagram ? Facebook ? YouTube ? Saurons-nous répondre sans crainte devant Dieu de ce temps dépensé ?).
Mais on oublie souvent un autre impact négatif des réseaux sociaux : la pression psychologique qu’ils peuvent exercer sur nous. En effet, sur un réseau social (public), nous filtrons nos publications. Nous veillons à donner une bonne image de nous-mêmes, de nos enfants, de notre famille. On choisit avec attention les photos qu’on publie, on enjolive nos vies, nos « stories » doivent susciter de l’intérêt, de l’admiration… voire de l’envie ? Mais le retour de bâton est sans appel : la société virtuelle des réseaux sociaux est désincarnée, trop parfaite, sans défaut ni faiblesse. En nous comparant à cette société, nous nous mettons une pression immense. Je suis la seule à crier, à pleurer, à craquer, à hurler sur mes enfants, à avoir des gosses la morve au nez, débraillés, médiocres en classe, mal dégrossis, paresseux… La conséquence c’est un surplus de pression, lourd à porter, qui vient s’abattre sur les femmes.
Et cette pression vient s’ajouter aux autres, d’une façon propre à la femme qui ajoute les problèmes et les stress les uns aux autres…
La modernité
La société moderne malmène les femmes, la pression qu’elles subissent est immense et beaucoup finissent par craquer quand on veut concilier le mode de vie moderne avec les missions profondes de la femme : l’amour, les enfants, la maison. Face à ce déséquilibre, nous avons deux choix :
Soit la femme joue la « modernité ». Elle est active et connectée, indépendante, voire elle porte la culotte. Elle demande l’aide de son mari et impose le partage des tâches bête et égalitaire. Et voilà un déséquilibre qui s’installe. Et malheureusement, parfois la femme « craque ».
Soit la femme retourne vers sa mission première, fondée sur le foyer, l’amour, les enfants, la paix, la douceur, « ces mille petits soins et mille petites attentions », selon le mot de Pie XII, alors la femme trouve un équilibre, celui de nos bonnes mamans qui rayonnent après soixante ans de mariage.
La force de l’homme
Mission du père
La mission première du père est de commander, de diriger sa famille. Il est le chef de famille, c’est lui qui incarne l’autorité dans la famille et à lui incombe la responsabilité de toutes les âmes qui la composent. Aussi, comme tout chef, la vertu première du père de famille est la prudence : réfléchir, juger et agir afin de mettre tout en œuvre en vue du salut éternel. Dieu jugera les pères de famille selon cette mission.
De cette mission, découle tout le reste : le soutien inflexible à son épouse, notamment lors des périodes difficiles (naissances, enfants rapprochés, coups de mou, gestion et direction des adolescents) ; le travail pour assurer les revenus matériels ; la force et la protection qu’il doit aux siens ; les travaux difficiles et tâches physiques.
Enfin, le père de famille se doit d’agir à l’extérieur du foyer. Il doit se sentir concerné par le bien commun dans la cité, pas seulement en faisant de grandes phrases devant une bière ou en glissant de temps en temps un bulletin de vote. Non, le père de famille doit s’investir pour la cité : associations, cercles, mouvements politiques, sociaux, élections, service des armes.
Pour comprendre cela, relisons encore l’exhortation de Mgr Lefebvre :
« Vous qui êtes chef de famille, vous avez une grave responsabilité dans votre pays. Vous n’avez pas le droit de laisser votre pays envahi par le socialisme et le communisme [mettez ici toutes les choses en « isme » qui pullulent de nos jours]. Vous n’en avez pas le droit ou vous n’êtes plus catholique. Vous devez militer au moment des élections pour que vous ayez des maires catholiques, des députés catholiques et qu’enfin la France redevienne catholique. Ce n’est pas faire de la politique cela, c’est faire de la bonne politique, la politique comme l’ont faite les saints, comme l’ont faite les papes qui se sont opposés à Attila, comme saint Rémi qui a converti Clovis, comme Jeanne d’Arc qui a sauvé la France du protestantisme. Si Jeanne d’Arc n’avait pas été suscitée en France, nous serions tous protestants ! C’est pour garder la France catholique que Notre-Seigneur a suscité Jeanne d’Arc, cette enfant de 17-18 ans, qui a bouté les Anglais hors de France. C’est de la politique cela aussi !
Alors, oui, cette politique nous en voulons, nous voulons que Notre-Seigneur Jésus-Christ règne. Vous l’avez chanté tout à l’heure, " Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat ! " Est-ce que ce sont des mots ? Seulement des mots ? Des paroles, des chants ? Non ! Il faut que ce soit une réalité. Chefs de famille, c’est vous qui êtes responsables de cela, pour vos enfants, pour les générations qui viennent. Alors, vous devriez vous organiser, vous réunir, vous entendre pour arriver à ce que la France redevienne chrétienne, redevienne catholique. Ce n’est pas impossible, ou alors il faut dire que la grâce du Saint Sacrifice de la messe n’est plus la grâce, que Dieu n’est plus Dieu, que Notre-Seigneur Jésus-Christ n’est plus Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il faut faire confiance en la grâce de Notre-Seigneur, car Notre-Seigneur est tout-puissant. J’ai vu cette grâce à l’œuvre en Afrique, il n’y a pas de raison pour qu’elle ne soit pas aussi agissante ici, dans nos pays. ».
Mais si notre époque moderne peut si facilement s’attaquer aux mères et aux femmes, comme nous l’avons vu précédemment, c’est parce qu’elle a déjà profondément amoindri, voire émasculé, les pères. Et là encore, ces déséquilibres sociétaux s’immiscent dans les foyers.
Les dangers actuels qui pèsent sur les pères
Dévirilisation des hommes
Les hommes seraient-ils bousculés par la « prise de pouvoir des femmes » ? Quoi qu’il en soit, nous observons parfois que certains hommes tentent en retour de prendre la place des femmes. Ainsi, nous voyons des « papas poules » qui pouponnent, prennent leur tour de cuisine, ménage, lessive, repassage ; nous voyons des hommes qui n’ont plus le temps de faire autre chose en dehors de la maison, qui ne sont plus disponibles pour donner de leur temps dans le combat apostolique, politique, dans le bénévolat ou l’entrepreneuriat.
Ce phénomène s’accompagne d’une disparition des chefs, d’une peur du commandement, d’une couardise à prendre des responsabilités, d’une incapacité à sanctionner ou à décider.
Nous voyons ainsi des hommes qui ne commandent plus, ne guident plus, trop occupés par le néfaste partage des tâches. Beaucoup aussi se plaignent d’un ramollissement global : quand nous prenons un engagement (scouts, services, règles de vie en cohérence avec le règlement de l’école, etc.), le tenons-nous ? Sommes-nous persévérants, prêts à faire des sacrifices répétés, à nous imposer une discipline, une hygiène de vie, tant surnaturelle que naturelle ?
Avec cette féminisation des hommes, nous pouvons aussi constater une plus forte sensibilité, ou plus exactement, une sensiblerie plus répandue. Outre la faiblesse, face notamment à la pornographie ou à l’adultère, que cause cette sensibilité débridée, le modèle masculin là encore en prend un coup. Et une conséquence que nous ne voyons pas et qui pourtant est capitale est que nos enfants perdent le modèle masculin, ou plus exactement, vont se faire un modèle inexact de ce que signifie être un homme.
Et, peu à peu, les Français deviennent un peuple de pleureuses incapable de reprendre en main le flambeau de la chrétienté.
Douceur de la dépendance - Individualisme versus « couple »
Individualisme
La société individuelle malmène le couple et les familles, elle exècre ces sociétés naturelles qui sont construites sur l’interdépendance entre les personnes. Cette interdépendance, les chrétiens la fondent sur la « charité », c’est-à-dire le souci des autres par amour de Dieu, soutien spirituel d’abord, matériel ensuite, chacun à sa place, dans son état, là où Dieu place ses enfants. Mais la société moderne et son individualisme débridé ne supportent pas ces liens qui tissent les relations humaines ; aussi cherche-t-elle à les détruire. Cela pour deux raisons : une société individualisée est plus docile, plus faible, devrions-nous dire ; il devient alors plus facile de la diriger peu à peu vers toujours moins de liberté, jusqu’au totalitarisme. La deuxième raison est qu’en faisant de la personne humaine un individu indépendant au lieu d’un membre d’un corps, on habitue peu à peu l’homme à ne se croire redevable de personne. C’est le « non serviam » de Satan appliqué à la société, c’est l’indépendance, ce caractère qui habitue les âmes à refuser d’être dépendantes de Dieu, à refuser de servir.
Les conséquences de cet individualisme sont si nombreuses qu’il est difficile de tout recenser. Cependant, notons deux aspects qu’il nous paraît important de relever, qui parfois pénètrent nos foyers et leur font du mal.
« Sur-psychologisation » de la société
Parfois, voir un psychologue peut être extrêmement utile, voire vital, notamment pour régler un traumatisme d’enfance, affronter une phobie, ou que sais-je. Cependant, nous devons constater une certaine tendance aujourd’hui à vouloir chercher des causes psychologiques à tout, en oubliant parfois la blessure du Péché originel et la concupiscence. Ainsi : avons-nous un enfant indiscipliné en classe ? Il est hyperactif et doit consulter, pas être puni. Avons-nous un enfant désobéissant et insolent en classe ? Il est créatif, probablement surdoué, il s’ennuie à l’école, ce n’est pas sa faute. Il a besoin d’une pédagogie nouvelle, adaptée à ses caractéristiques individuelles. L’enfant vole-t-il de la nourriture en cachette ? C’est la conséquence d’un traumatisme, un pion zélé et maladroit l’aura privé un jour de nourriture au réfectoire. L’enfant n’a pas confiance en lui ? S’empêche de réussir ? C’est la faute des professeurs et de leurs nombreuses erreurs pédagogiques.
Certes, cela peut parfois être vrai. Ou en partie vrai. Mais n’oublions-nous pas les trois concupiscences ? Celle de l’orgueil, celle des yeux et celle de la chair ? N’oublions-nous pas que si le baptême efface le péché, il n’en supprime pas les blessures ? Alors oui, il est vrai que parfois des accidents de la vie causent des traumatismes, que certains enfants ont besoin d’un accompagnement particulier. Mais, pour autant, ne dédouanons pas nos enfants de leurs responsabilités. Ne nous dédouanons pas de nos erreurs d’éducateurs. Pénitence et prière restent les premiers remèdes à tous les défauts. Ne cachons pas la faiblesse de notre nature et les répercussions de nos manquements derrière des considérations sur la psychologie de nos enfants ou sur la nôtre.
A ce titre, il nous semble important de relever trois éléments qui peuvent nuire à l’équilibre de la famille :
- Travaillons-nous à acquérir une vraie ascèse, une maîtrise de soi, de notre corps ?
- Ne sommes-nous pas influencés par l’individualisme ambiant quand, au prétexte que chacun est différent, nous remettons en cause parfois des principes d’éducation qui ont fait leur preuve dans le passé ?
- On parle beaucoup aujourd’hui d’éducation « positive » et « bienveillante ». Si par là on entend la recherche du bien de l’enfant, la mise en avant de ses forces et talents, la douceur et la patience, alors, oui, très bien. Mais parfois cela ressemble plus au mode d’emploi du « comment céder au caprice de mon enfant sans perdre (trop) la face ».
Rappelons-nous aussi qu’il n’y a pas de méthode, de mode d’emploi pour vivre en couple. Non, il y a simplement des principes qui sont des principes chrétiens (charité, pardon, patience, prudence).Et ces principes doivent s’appliquer avec beaucoup d’amour, du bon sens, de la confiance en ce qu’ont construit des siècles de civilisation avant nous, et surtout l’abandon en Dieu.
Surinformation
L’autre aspect que nous avons voulu mettre en avant dans ce dossier est la « surinformation », conséquence directe d’Internet et de nos modes de vie modernes ultra-connectés.
Disons-le clairement, nous sommes pollués par Internet et les écrans, avec tout leur cortège de conséquences :
- Perte de rationalité : on lit tout et n’importe quoi, sans esprit critique, sans formation pour juger de la pertinence d’un fait ou non. Ainsi, untel se croit devenu expert en climatologie, tel autre sait mieux que le contre-espionnage français quelles officines secrètes opèrent au nom de la CIA sur notre sol, tel autre encore a ses entrées dans les laboratoires pharmaceutiques et devient lanceur d’alerte sur un plan en trois phases pour éradiquer la moitié de la population mondiale. Mais on voit aussi des choses qui nous touchent : tel abbé est franc-maçon, tel autre a des accointances cachées avec les « libéraux ». Tout le monde devient politologue, théologien, expert en droit canon, philosophe, sociologue, biologiste, physicien, etc. Il n’est pas certain que cela serve la raison, le bon sens et le bien commun finalement.
- Perte du bon sens : une conséquence du trop d’information est la perte du bon sens. On croit tout et n’importe quoi, on préfère se fier au mode d’emploi d’un semi-gourou ou aux prédictions d’un astrologue au lieu de suivre les conseils avisés d’un proche ou d’un prêtre, ou tout simplement de se fier à son bon sens – on intellectualise trop de choses.
- Perte du sens de l’engagement : à quoi bon s’engager, à quoi bon faire quoi que ce soit, à quoi bon lutter si le monde est géré par une poignée de francs-maçons qui contrôlent tout, des avions qui s’écrasent sur le Pentagone à la fabrication en laboratoire de virus planifiés pour modifier nos gènes et enclencher le Great Reset. Puisque M. Attali l’a dit, alors, que pouvons-nous faire ?
- Dictature de l’émotion : ceci est la conséquence du manque de vraie formation et du trop-plein d’images que nous visionnons tous les jours. Peu à peu, nous déformons notre jugement et nous laissons les émotions nous faire réagir.
Toutes ces conséquences impactent les couples et leur équilibre. En effet, le couple a besoin de paix, de sérénité, de tranquillité. Les familles ont besoin de vivre dans le réel, avec l’aide de Dieu, pour permettre à tous de grandir, se former et agir dans la confiance en la Providence. Il est de la responsabilité du père de famille de créer les conditions, d’instaurer les règles, notamment sur les écrans et la formation (lecture, etc.) afin de créer ce climat serein, ancré dans le réel, plein de bon sens, propice à faire émerger les chefs et les saints dont nous avons tant besoin.
En résumé, face à ces dangers propres à notre époque déboussolée et hors-sol, nous pouvons mettre en avant deux remèdes simples :
→ Créer un climat de confiance dans le couple, propice à une communication saine et simple, de tous les instants, basée sur la disponibilité du mari et de la femme, ancré dans le réel, loin du bruit incessant du monde et de ses âneries. Du bon sens et de la charité finalement. Il faut savoir se créer aussi des moments privilégiés de cœur-à-cœur entre époux avec, pourquoi pas, un dîner aux chandelles, un week-end en amoureux ou un restaurant, peu importe la manière, mais tous ces moments d’exception facilitent la discussion, le pardon et les confidences. L’essentiel est de trouver ce temps précieux à deux qui permet de faire grandir le couple.
→ Avoir une vraie vie intérieure. Bernanos disait : « On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas tout d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » Méditons cet avertissement ! Car, sans vie intérieure, l’équilibre est impossible.