Quand un virus en cache en autre !

La situation ubuesque que nous vivons aura mis en évidence l’impéritie de nos politiques mais aussi le rôle de la famille qui en assume les conséquences et inconséquences. Malheur à ceux qui sont seuls, quand bien même ils sont regroupés dans les mouroirs d’un système déshumanisé ! Voilà donc cet Etat qui rend obligatoire la scolarité dès trois ans, à grand renfort d’inspections dans les familles, puis déclare avec 24 h de préavis : débrouillez-vous avec vos enfants ! La démonstration est faite que, quand rien ne va plus, il ne reste que la famille. Faut-il s’attendre à ce que cela soit reconnu publiquement ?

Le confinement a, paraît-il, accentué les violences conjugales, au point que certains préfets ont interdit par arrêté la vente d’alcool. Resteront donc cachés les trésors de dévouement et de patience déployés par les pères et mères de famille pour occuper sainement et faire travailler leurs enfants, chacun selon son niveau scolaire ; de même l’accueil des célibataires, la part des grands-parents et l’entraide des familles quand la proximité le permet ! La capacité à faire face aux circonstances est éminemment liée à l’exercice des vertus familiales quand la cohabitation confinée des égoïsmes exacerbe au contraire les difficultés.

Dans une cacophonie médiatique débridée, tout le monde parle à tout le monde : aux mensonges officiels, flagrants et néanmoins éhontés, s’opposent des analyses plus ou moins pertinentes mais sans autorité ! Ceux qui gouvernent sont sans principes et ceux qui en ont sont sans pouvoir. En appeler contre ce virus à l’union nationale est un leurre, sauf à éradiquer auparavant un mal qui ronge la France depuis trop longtemps : l’individualisme, ce virus de discorde inoculé par la Révolution et ses droits de l’homme sans Dieu.

Puissent nos familles cultiver l’esprit de concorde et de fidélité pour affronter les épreuves, présentes et à venir que Dieu permet !