A vot'santé !

Chers lecteurs,

Ne nous le cachons pas : ce numéro de la revue se distingue un peu des précédents.

D’abord parce que parler de santé en ces temps troublés pourrait relever à la fois de la gageure et de l’inconscience et que ce n'est pas le style de la maison. Mais ce serait sans compter les minutes de notre magnifique et si réussi Congrès qui a relevé le défi avec brio : pour les malchanceux absents, les pages qui suivent en exposent la moelle dont ils jugeront eux-mêmes si elle ne méritait pas d’y consacrer quelques heures estivales. Que cela nous soit un encouragement à venir toujours plus nombreux à participer à cette activité majeure de notre mouvement, véritable havre de paix chrétienne et de respiration pour l’intelligence. Une vraie zone libre.

Ensuite, parce que si vos plumes habituelles continuent de s’y exprimer avec une constance dont il faut les remercier, nous avons inclus cette fois une nouvelle rubrique destinée à guider des choix toujours délicats en matière d’œuvres cinématographiques. Tous les goûts étant dans la nature, tous les dégoûts s’y rencontrent aussi, nécessairement… Nous savons donc d’avance ne pas faire l’unanimité : mais du moins aurons-nous essayé de tracer en la matière quelques pistes éclairées.

Nous vous proposons aussi d’ouvrir un chapitre « Vu de France » un peu différent : l’exposé des bonnes œuvres, connues ou moins connues, qui relèvent chez nous le gant de la poursuite du Bien commun. Tout naturellement, nous commençons par l’une des plus célèbres d'entre elles mais dont on ne sait peut-être pas tout : la Fondation Lejeune.

Et que dire de la messe de Charpentier que Rémi de Besombes nous décortique avec tant d’esprit et d’à-propos ! Vous ne l’écouterez plus jamais comme avant. Parlant de décorticage, c’est aussi Rembrandt et notre amie Camille qui nous ouvrent les yeux sur des vaisseaux exfoliés : nous ne manquons décidément pas de veine dans ce numéro ! Sachons profiter de ces contemplations.

Car les mois qui se profilent à l’horizon vont sans doute exiger de nous des efforts répétés : les combats, les joutes vont envahir le champ des discussions politiques. Les rixes aiment ourdir leurs toiles : sachons tisser les nôtres en toute sérénité, cette sérénité que nous confère l’accomplissement de notre devoir d’état, de celui de parents responsables de familles dont la société ne saurait se défaire. Tout est lié : notre identité réside ici. Au chevet de notre pays et dans les bottes de notre religion catholique.

Et puis Noël arrive : que cette fête du Roi Enfant ne soit pas celle des enfants-rois mais plutôt celle du retour à la simplicité des cœurs : celle qui nous commande de vous souhaiter le meilleur. Un joyeux et saint Noël.

Bonne lecture !