Idéalement, l'idéal ne ment pas

Parler d’idéal, oser ce mot quand le monde dans lequel nous vivons semble devoir nous pousser soit au marasme, soit aux fantasmagories les plus diverses, c’est simplement parler d’équilibre.

Sans idéal, l’homme tristement contemporain trébuche ; comme étranger à la lumière qui doit inspirer son œuvre terrestre, comme perdu dans la pénombre désespérante d’un brouillard spirituel opaque et qu’il juge trop dense pour être dissipé. Sans voir que cette densité n’est que le fruit de son propre désintérêt pour la lumière.

A l’opposé, trop plein d’idéal au point de laisser libre cours à ses propres aspirations ou de s’adonner aux ésotérismes dont la tentation toujours plus forte l’entoure, fasciné par son ego démesuré, par la recherche vaine d’aventures humaines plus ou moins romantiques, souvent camouflées sous l’habit fallacieux d’équipées humanistes ou pseudo-caritatives, l’idéaliste est aveuglé par sa propre suffisance.

Alors lui aussi, à son tour, trébuche.

Faute d’avoir cherché la seule lumière qui puisse l’éclairer.

Se vouloir pétri d’un idéal chrétien, solide, éprouvé : voilà l’équilibre. Voilà qui suffit à illuminer le parcours à suivre. Un idéal qui éclaire, qui tracte vers le haut et non pas vers le lointain, qui attire, qui sublime et qui emporte vers le Ciel.

Un idéal à transmettre : le Congrès de cette année nous invite à cette exigence. Ne passons pas à côté. Venons et invitons.

Nous ne détaillerons pas cette fois toutes les rubriques enthousiasmantes qui font le menu de votre revue : nous vous laissons les découvrir à nouveau. Mais passez du temps sur le dossier que nous vous présentons. Surtout les jeunes parents : vous y trouverez ce que vous cherchez sans doute.

L’idéal éducatif sans lequel tout le reste de nos actes est stérile : la transmission et les moyens de transmettre.

A très bientôt à La Martinerie, on vous y attend.