FdA poursuit son tour d’horizon des mouvements œuvrant au bien commun des familles. Profitant de la récente Marche pour la Vie, nous nous sommes attachés, cette fois-ci, à la défense des plus petits et avons rencontré le président de SOS Tout-Petits, le docteur Piloquet, qui a bien voulu répondre à nos questions.
La 15e Marche pour la Vie
La manifestation de janvier dernier fut l’occasion de reprendre le devant de la scène dans un contexte à nouveau défavorable. En effet, à l’heure où nous écrivons, la députée LREM Albane Gaillot se démène pour faire passer une énième loi sur l’avortement. Sa mesure phare consiste à vouloir allonger la durée légale de 12 à 14 semaines pour l’IVG. Si les sénateurs l’ont courageusement rejetée en deuxième lecture, les organisateurs de la Marche pour la Vie souhaitaient aussi interpeller les candidats à la présidentielle. A suivre…
SOS Tout-Petits, pionnière du mouvement pro-vie en France, était en queue du cortège, y récitant le rosaire en esprit de réparation pour ces milliers d’innocents condamnés à mort.
SOS Tout-Petits
Créée en 1986 par les Dr Dor et Perrel et M. Philippe du Chalard, l’association poursuit un triple but : défendre l’enfant à naître, organiser des manifestations contre l’avortement et prier publiquement pour réparer ce crime contre Dieu. Ses courageux militants se sont ainsi lancés dans différentes actions : occupation pacifique de centres d’avortement, manifestations, prières publiques à proximité de ces centres. Le Dr Dor tenait à se rendre au-devant des femmes hésitantes qui se présentaient au Planning familial (ou directement à l’avortoir) pour les informer et les dissuader de leur projet en leur montrant la beauté de la vie, sans jamais user de la force. Ce sont eux que les médias français ont qualifiés de «commandos anti-IVG». Ils ont si bien réussi que le gouvernement a légiféré : la loi Neiertz votée en 1993 a créé le délit d’entrave à l’IVG, compliquant l’action de l’association.